Après un quatrième volume très peu palpitant, Mamiya Takizaki nous promet de se recentrer sur son héros, Kam, en lui offrant une véritable évolution. Mais qu’en est-il réellement ? Toujours enfermé dans sa geole à l’université de Besfendii depuis se transforme en laquelle tout le monde voit un rizom, Kam entame un voyage spectral des plus troublants. Les esprits de Winslaks et Fashim génèrent un monde onirique à partir de leurs propres souvenirs, tandis que leur énergie décroit de minute en minute… Kam et Ludia doivent, chacun de leur côté, arrêter la corrosion qui affecte leurs alter égos prisonniers de leurs passés.

Hélas, si l’intensité se veut plus soutenue, la qualité narrative n’est toujours pas au rendez-vous, et l’on se perd souvent entre réalité, illusions, souvenirs et rêves. Et comme si cela ne suffisait pas, l’auteure se permet de rajouter quelques flashbacks sur d’autres personnages, hors du passé tumultueux des esprits. Pendant ce temps-là, l’intrigue principale est au point mort, tant que notre héros ne pourra pas faire comprendre sa nature humaine derrière son apparence repoussante, et sortir enfin de sa geôle. Le temps semble bien long…

On ne comprend alors que vaguement le passif tumultueux de ceux qui seront devenus plus tard les âmes des épées élémentaires, ainsi que du massacre d’une espèces : les dragoons, exilés de l’autre côté de l’Element Line. Mais l’auteure ne semble plus que superposer les révélations sans trop de sens, alors qu’on aimerait d’avantage d’action. Bref, si ce cinquième volume d’Element Line est plus engagé que le précédent, il est bien difficile d’en ressortir en ayant tout saisi, alors qu’en réalité, cela se résumé en beaucoup de complications pour peu de choses.

Tianjun

(Critique de www.manga-news.com )

Le grand Laolyth est enfin de retour à Campana ! A la recherche de Sarah, et de son enfant, Kam, toujours retenu prisonnier à Besfendii… Ce dernier, dans un songe, arrive dans une étrange dimension généré par les esprits des épées élémentaires. Kam pourra-t-il y retrouver des visages familiers ?

Dessinatrice- Scénariste

Mamiya TAKIZAKI, est le pseudo de cette jeune dessinatrice independante, née le 15 juin 197X.

Elle fait ses débuts en 1997, en commençant par des parodies de séries très populaires au Japon tel que “Sorcerous Stabber Orphen”, “Slayers”, “Full Metal Panic”, etc. Elle a aussi été assistante de mangaka professionnels.

Elle a une passion pour les jeux video surtout les RPGs qui sont une très grande source d’inspiration.
Elle apprécies des mangas tels que : “Monster”, “Master Keaton”, “Parasite”, “Hikaru no Go”, “Chrono Crusade” entre autres. (Ki-oon)

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